La prostitution a gangrainé la police au Kenya. C'est du moins ce que révèle l'enquête de la BBC fait bouger la police kenyane
Après l'enquête de la BBC qui a défrayé la chronique au Kenya, la police a finalement décidé de se saisir de l'affaire.
L'enquête de la BBC a fait réagir la police kenyane qui a ouvert une enquête sur les activités criminelles impliquant de jeunes enfants.
La police kenyane examine actuellement les allégations de prostitution et de pornographie enfantines à Nairobi, quelques jours seulement après qu'une enquête de la BBC a découvert des preuves d'un réseau de trafic d'enfants dans la capitale.
Ces derniers jours, les Kenyans ont vu de nombreux parents signaler la disparition de leurs enfants, mais certains d'entre eux sont rentrés chez eux après quelques jours.
Prostitution: l'enquête de la BBC fait bouger la police kenyane
Quatre individus soupçonnés de prostitution d'enfants ont été arrêtés.
La police a déclaré au tribunal que plus de 40 enfants se livrent à la pornographie et à la consommation de la drogue en présence des suspects dans une maison d'une banlieue chic de Nairobi pendant le week-end.
Les inspecteurs ont déclaré enquêter sur un cartel en ligne qui attirait des lycéennes hors de chez elles pour des fêtes qui durent plusieurs jours.
Des dizaines d'enfants âgés de 14 à 17 ans ont été arrêtés dans tout le pays et leurs hôtes interrogés.
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Parallèlement, dans le cadre d'une enquête distincte sur le trafic d'enfants, un tribunal a autorisé le procureur à engager des poursuites contre un haut responsable de la santé et deux travailleurs sociaux.
Ces trois personnes faisaient partie d'un groupe de sept personnes arrêtées la semaine dernière, après qu'une enquête de la BBC a montré des preuves de l'existence de réseaux de trafic d'enfants.
Ce trafic comprenait des bébés volés à des mères sans abri et vendus dans la rue.
Elle a également montré que des nouveau-nés étaient mis en vente dans des cliniques privées illégales et dans un hôpital gouvernemental.
Le tribunal a cependant libéré le directeur général de l'hôpital public Mama Lucy et un administrateur, après la déclaration du procureur selon laquelle n'y avait aucune preuve les reliant au crime. La police a relâché deux autres individus après les avoir interrogés.
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