La richesse du Sénégal réside sans aucun doute dans la diversité de ses produits halieutiques dont certains sont souvent inaccessibles ou très chers en Europe.
Le thiof, de la famille du mérou, est sans aucun doute le poisson le plus renommé pour sa chair ferme et fine. Depuis la dévaluation du franc CFA, peu de Sénégalais peuvent s’offrir ce poisson pour préparer les jours de fêtes le plat national : le ceebu jen [prononcer tieb ou dienne] (riz au poisson).
Il est en grande partie exporté vers les pays du Nord. Vous pourrez aussi savourer selon les saisons de la lotte de mer, sole, dorade, carpe rouge, carangue, raie, mulet, saint-pierre, baracuda, thon, … fraîchement pêchés sans oublier les gambas, les langoustes et araignées.
Les Sénégalais n’apprécient pas toujours ces poissons et crustacées, peu adaptés aux recettes traditionnelles, mais les restaurants vous les proposeront sous toutes les formes (filet, poisson grillé entier, brochettes) accompagnés de sauces variées (poivre, câpres, basilic,…).
De quoi apprécier de bons poissons dans des recettes qui ne vous surprendront pas. Essayer quand même de goûter les plats locaux le plus souvent à base de poisson et de riz (les deux ingrédients de base les moins chers) dont certains vous enchanteront.
La viande est également très savoureuse, un élevage souvent traditionnel qui donne une viande qui a du goût, on commence à oublier cela en Europe. Goûter donc le bœuf et l’agneau du pays.
Les Sénégalais en consomment peu, car c’est un produit cher, mais il existe quelques plats que vous appréciez sûrement comme le ceebu yapp [tieb ou yapp] (riz à la viande).
[gallery td_gallery_title_input="Poissons et viandes : des produits locaux de qualité" td_select_gallery_slide="slide" type="slideshow" ids="1180,1181,1177,1175"]Ne vous étonnez pas dans les marchés de voir toute la viande découpée en morceaux, hormis le filet que quelques-uns commencent à apprécier et à consommer en steack avec beaucoup d’huile et très cuit, accompagné de frites ou de salade et d’une petite sauce «oignons ».
La plupart du temps, la viande est cuite longuement dans l’eau, mais vous verrez dans la rue des vendeurs de brochettes dont la viande enrobée d’épices mystérieuses est souvent très bonne.
Mais surtout, faîtes un arrêt dans une « dibiterie », petite échoppe qui grille la viande de bœuf ou d’agneau au feu de bois.
Ne cherchez pas trop le porc, dont l’élevage est limité aux régions chrétiennes, mais si par hasard vous voyagez dans ces régions, vous apprécierez également les plats locaux ou le cochon de lait au four.
Le poulet ressemble de plus en plus au produits européens, élevés en batterie avec de l’aliment industriel : il est souvent gras, mou et sans goût, mais certains plats savent valoriser ces poulets industriels avec des oignons, de la moutarde, du citron, du piment dans la recette du poulet yassa, plat d’origine casamançaise très apprécié des sénégalais, même s’il n’est préparé qu’occasionnellement, le poulet étant un produit de luxe.
Vous pourrez également réclamer le poulet du pays, connu parfois sous le vocable de « poulet bicyclette », appellation d’origine burkinabé.
Plus ferme, moins dodu mais plus « goûteux », le poulet du pays, élevé à l’air libre autour des cases, est rare à Dakar, mais disponible dans les capitales régionales et les villages où vous trouverez aussi parfois des pintades.Les corps gras, souvent en excès dans les plats sénégalais.
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