Qu'est-ce qu'un ouvrage de référence ? Les ouvrages de référence présentent la caractéristique d'être constitués de listes classées par ordre alphabétique, thématique, chronologique, auquels on se réfère pour obtenir rapidement une réponse. La biblio / CDI de ton école ou la bibliothèque de ton quartier ont tous acquis une collection plus ou moins importante d'ouvrages de référence généraux et spécialisés.
Ouvrage de référence à la bibliothèque et sur le web
Imprimé, sur CD-DVD.... Tu ne sais pas par quel bout commencer ta recherche ?
Consulte un ouvrage de référence à la biblio / CDI pour avoir une vue d'ensemble du sujet.
Il en existe un très large éventail. Demande conseil au besoin.
Types d'ouvrages de référence | Ce qu'il contiennent |
Encyclopédies générales et spécialisées | Articles de synthèse |
Dictionnaires / Glossaires généraux et spécialisés | Définitions de termes |
Atlas | Cartes géographiques et thématiques |
Annuaires, bottins, etc. | - Informations politiques et économiques - Coordonnées d'individus, associations, entreprises, etc. |
Répertoires bibliographiques | Informations bibliographiques sur des livres, des articles de journaux et de revues, etc. |
On trouve de plus en plus d'ouvrages de référence sur CD-DVD. Ces bases de données fournissent un accès plus rapide à l'information, mais il faut les apprivoiser pour obtenir un résultat maximal, car la navigation ne fonctionne pas de la même manière d'un support à un autre.
Où sont rangés les ouvrages de référence ?
Les ouvrages de référence imprimés, tels les encyclopédies, dictionnaires, atlas, etc., portent une cote ou « adresse » semblable à celle des livres. Cependant, la cote est précédée de la mention REF (Référence), dans le catalogue de la biblio / CDI et sur les ouvrages classés sur les rayons.
Les ouvrages portant la mention REF doivent être consultés sur place. On les range généralement dans une section à part, sur des étagères basses afin d'en faciliter la consultation.
A lire aussi
Certains ouvrages de référence peuvent cependant être classés avec les livres. Tu peux emprunter ces ouvrages (exemple : certains glossaires spécialisés).
Les atlas de format régulier sont rangés dans la section des ouvrages de référence. La biblio / CDI de ton école et la bibliothèque de ton quartier réservent généralement une section spéciale pour les atlas de grand format et les cartes géographiques.
Les publications officielles sont classées séparément dans les bibliothèques. Cependant, les gouvernements et les organisations internationales diffusent de plus en plus sur le Web.
Qu'est-ce qu'un ouvrage de référence à la bibliothèque ?
Qu'est-ce qu'un ouvrage de référence sur le web ?
Chapitre 2. Les ouvrages de référence
Qu’il s’agisse de compléter la définition d’un sujet ou d’amorcer une recherche, les ouvrages de référence ont le mérite de fournir une information sérieuse, fiable et accessible, qui procure les bases nécessaires pour plonger dans la recherche proprement dite. Ils constituent donc le point de départ de la recherche.
On définit les ouvrages de référence comme des sources d’information de consultation ponctuelle et aisée, destinées à faciliter la recherche d’information et de documents. Ces ouvrages donnent accès à une information factuelle (dates, statistiques, etc.), mais aussi à des synthèses et à des bibliographies.
Dans une bibliothèque, les ouvrages de référence sont rassemblés en une section à part, généralement située non loin de l’entrée. On y trouve non seulement les encyclopédies et les dictionnaires, mais aussi des ouvrages plus spécialisés ainsi que des ouvrages bibliographiques.
Les documents de ce type sont généralement disponibles pour consultation sur place seulement, afin d’en faire bénéficier le plus grand nombre d’usagers possible.
Les ouvrages de référence peuvent aider à préciser le sujet d’une recherche et à choisir des mots-clés.
Par exemple, les articles d’encyclopédies, générales ou spécialisées, font la synthèse d’un sujet : il est donc possible de choisir un aspect traité par de tels articles et de l’approfondir après avoir saisi les concepts et les termes qui le désignent.
Ces ouvrages aident ainsi à se familiariser avec un sujet donné afin d’être en mesure d’en dégager le vocabulaire, d’adopter un angle d’approche ou de formuler une problématique qui deviendra un sujet de recherche.
Pour commencer la recherche, les bibliographies figurant à la fin d’un article encyclopédique ou encore les répertoires bibliographiques donnent les références de documents pertinents, dont les « incontournables » ; c’est l’occasion de prendre connaissance des noms des principaux auteurs dans un domaine. Le repérage des mots-clés appropriés, pour sa part, aide à gagner du temps et de l’efficacité.
Il faut toutefois prendre garde : les ouvrages de référence ne sont pas d’égale qualité. La fraîcheur de l’information, son objectivité et le public visé sont les principaux facteurs à considérer avant de s’en remettre à un ouvrage : une encyclopédie périmée ou un almanach populaire ne sauraient donner une information qui satisfasse des exigences universitaires.
Il importe donc de s’assurer qu’il répond aux besoins documentaires définis par la stratégie de recherche en se demandant s’il est pertinent et assez spécialisé pour la recherche en cours et s’il est capable d’aider à approfondir le sujet.
Les ouvrages de référence n’ont pas échappé aux profonds changements qui marquent le domaine de l’information.
De plus en plus nombreux, ils peuvent atteindre des degrés de spécialisation très poussés et leur évolution doit maintenant tenir compte des supports électroniques, notamment les dictionnaires et les encyclopédies générales, qui sont susceptibles d’être plus souvent mis à jour.
EN PRATIQUE
On peut repérer les ouvrages de référence pertinents à une recherche par l’entremise du catalogue de la bibliothèque. Dans une recherche par sujet, on formule une requête en inscrivant le mot-clé désignant le sujet et le type d’ouvrage de référence voulu (dictionnaires, encyclopédies, bibliographie). Exemple : famille ET encyclopédies.
Il existe différents types d’ouvrages de référence correspondant au genre d’information recherchée et à sa spécialisation. Les pages qui suivent présentent les principales catégories, assorties de quelques exemples.
2.1. Dictionnaires de langue
Les dictionnaires de langue généraux rassemblent en tout ou en partie les mots d’une langue pour les définir. Le Petit Robert est le plus connu, mais il existe aussi dans une version plus approfondie, Le Grand Robert.
Les dictionnaires de langue spécialisés couvrent des domaines particuliers d’une ou de plusieurs langues.
Outre les dictionnaires de synonymes et antonymes, on compte les dictionnaires d’abréviations, d’acronymes, de sigles, de signes et de symboles (pour des domaines spécifiques), les dictionnaires d’argot, de néologismes, de dialectes et de locutions, les dictionnaires bilingues et de traduction, les glossaires et lexiques de langues de spécialité ou techniques (souvent en plus d’une langue), les thésaurus (dictionnaires qui structurent le vocabulaire selon ses liens hiérarchiques et comprenant les synonymes) et les dictionnaires des difficultés de la langue française.
Exemples : Dictionnaire analogique, Larousse, 1994 ; Dictionnaire des synonymes et contraires, Le Robert, 1997 ; Abbreviations Dictionary, CRC Press, 1995 ; Dictionnaire de l’argot, Larousse, 1996 ; Dictionnaire analytique de la distribution/Analytical Dictionary ofRetailing (Jeanne Dancette et Christophe Rhétoré), PUM, 1999 ; Dictionnaire des termes géographiques contemporains (Raoul Etongué Mayer, Yann Roche et Dieudonné Mouafo), Guérin, 2002 ; Dictionnaire des difficultés du français, Le Robert, 1994.
Dictionnaires bilingues : Dictionnaire français-anglais/anglais-français, Larousse ; Dictionnaire français-espagnol/espagnol-français, Le Robert et Collins, 2002.
2.2. Dictionnaires onomastiques
Il s’agit de dictionnaires de noms propres, tel Le Petit Robert des noms propres, mais aussi de pseudonymes, ou de dictionnaires biographiques, présentant la vie et l’oeuvre de personnes bénéficiant d’une certaine notoriété, dans un pays, une profession ou une discipline.
Cette catégorie inclut également les dictionnaires d’oeuvres littéraires, musicales, cinématographiques, ainsi que les dictionnaires de personnages fictifs.
Exemples : Dictionnaire biographique du Canada, PUL, depuis 1966 ; Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec, Fides, depuis 1978 ; Dictionnaire du cinéma (Jean Tulard), Robert Laffont, 2 vol., 1982-1992 ; Dictionnaire des femmes célèbres (Lucienne Mazenod et Ghislaine Schoeller), Robert Laffont, 1992 ; Dictionnaire encyclopédique et historique des patriotes, 1837-1838 (Alain Messier), Guérin, 2002.
2.3. Encyclopédies
À l’origine, l’encyclopédie avait pour but de réunir en un seul ouvrage l’ensemble des connaissances humaines : on avait donc demandé à des spécialistes de toutes les disciplines de rédiger des articles rendant compte de l’état du savoir sur ces sujets.
L’exemple classique de ce type d’ouvrage est l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert (1751-1772, dixsept volumes de texte, onze volumes de planches).
De nos jours, les deux encyclopédies les plus connues sont Universalis et Britannica, toutes deux constituées de plus de 30 volumes, sans compter les mises à jour annuelles.
Contrairement aux dictionnaires, les encyclopédies ne se restreignent pas à la définition des mots ou des concepts d’une langue, mais déterminent et ordonnent un ensemble de sujets auxquels des spécialistes consacrent un ou plusieurs articles qui les présenteront de manière approfondie.
Au-delà de la définition, l’encyclopédie propose une analyse et une interprétation des sujets. Elle peut aussi donner des idées quant aux directions que la recherche pourrait prendre.
Outre les encyclopédies générales, il existe aussi des encyclopédies spécialisées (parfois assimilées aux dictionnaires et appelées « Dictionnaires encyclopédiques ») qui poursuivent le même objectif, mais dans des domaines précis.
Si un article d’encyclopédie générale permet de se familiariser avec un sujet, l’encyclopédie spécialisée invitera à en approfondir un aspect.
Exemples : Oxford Encyclopaedia of European Community Law (A. G. Toth), Oxford University Press, 1990 ; Encyclopedia of Microbiology (sous la dir. de Joshua Lederberg), Academie Press, 1992 ; Encyclopédie de l’art, Le livre de poche, 1991 ; Marriage, Family and Relationships : A Cross-Cultural Encyclopedia (Gwen J. Broude), ABC-CLIO, 1994.
La collection encyclopédique « Que sais-je ? », publiée depuis plus de 50 ans par les Presses universitaires de France, propose des ouvrages de 128 pages rédigés par des spécialistes reconnus et faisant la synthèse des sujets les plus divers, tels l’existentialisme, la psychologie scolaire ou l’économie de la Chine. Ces ouvrages sont régulièrement mis à jour et comprennent une bibliographie sommaire.
Ce sont là d’excellentes et pertinentes introductions à tout sujet, que les bibliothèques classent avec les monographies et qui sont donc disponibles pour le prêt.
Aucun titre de cette collection pris individuellement n’est une encyclopédie, mais la réunion de tous les titres en constitue une.
2.4. Annuaires et almanachs
Il s’agit de sources d’information consacrées à des faits ou à des données qu’elles présentent généralement de façon schématique, abrégée ou synthétique. Ces ouvrages sont le plus souvent publiés annuellement.
Les almanachs et annuaires comprennent une information courante et mise à jour (parfois rétrospective) et peuvent donner aussi des informations descriptives ou statistiques.
Cette catégorie inclut les suppléments annuels (« Yearbooks ») que les encyclopédies générales publient pour résumer les événements de l’année. Les répertoires d’actualité dressent quant à eux le bilan annuel d’un domaine.
Exemples : L’état du monde, Boréal/La Découverte ; L’annuaire du Québec, Fides ; L’année... dans Le Monde, Gallimard ; Quid ? ; Universalia (supplément annuel de Universalis).
2.5. Dépanneurs
On désigne ainsi des ouvrages qui rassemblent une information précise sur différents sujets. Il s’agit entre autres des listes ou des répertoires les plus divers, des livres de records ou de curiosités, des atlas et des guides de voyage.
Ils peuvent être très utiles lorsqu’une recherche doit s’appuyer, en tout ou en partie, sur des informations factuelles générales. Ils permettent de répondre à des questions telles que « Qui était le ministre de la Marine en France en 1757 ? » et d’apporter le détail nécessaire pour asseoir la crédibilité d’une recherche.
Par ailleurs, certains de ces ouvrages contiennent l’information utile pour retracer des publications, des organismes, des personnes ou des services, tels des groupes politiques, des associations, des institutions, des organisations ou des sociétés savantes.
Exemples : Répertoire des produits disponibles au Québec, Atlas mondial, Larousse ; Le français au bureau ; Le dictionnaire des prix Nobel ; International Congress Calendar ; Annuaire des organisations internationales.
2.6. Traités et manuels
Il ne s’agit pas d’ouvrages de référence à proprement parler, mais de monographies traitant de l’ensemble d’une discipline et pouvant servir de point de départ à une recherche. Conçus généralement pour les étudiants, les traités et manuels sont d’une lecture accessible et ouvrent la porte à une recherche plus approfondie.
Exemples : Géographie humaine (Gabriel Wackermann), Ellipses, 2000 ; Les psychotropes : pharmacologie et toxicomanie (Louis Léonard et Mohamed Ben Amar), PUM, 2002.
2.7. Sources d’information bibliographique
Nommés aussi sources d’information secondaire, ces ouvrages prennent la forme d’index ou de répertoires de documents ; ils ne fournissent pas directement l’information, mais ils indiquent les documents où on peut la trouver. Ils ne sont pas toujours localisés avec les autres ouvrages de référence.
EN PRATIQUE
Lorsqu’on trouve une référence, il faut s’assurer de bien prendre en note toutes les informations bibliographiques (nom de l’auteur, titre, maison d’édition, année ou, pour un périodique, titre de l’article, titre du périodique, volume, numéro, année et pages), afin d’éviter d’avoir à retourner à l’ouvrage de référence.
Les bibliographies sont des listes d’ouvrages écrits sur un sujet ou par un auteur, limitées dans le temps ou dans l’espace.
Elles peuvent faire l’objet d’un ouvrage en entier, mais aussi figurer dans une partie d’un livre, à la fin d’un article d’encyclopédie ou de périodique : dans ces cas, elles énumèrent les ouvrages consultés par l’auteur.
On trouve aussi des bibliographies nationales (Bibliographie du Québec, Canadiana), qui dressent la liste exhaustive de toutes les publications produites dans un pays ou consacrées à celui-ci.
Les bibliographies commerciales, publiées d’abord à l’intention des libraires et bibliothécaires, permettent de vérifier si un titre est encore disponible chez un éditeur ou s’il est épuisé (Books in Print, Livres disponibles ou Êlectre).
Les index signalétiques et analytiques (abstracts) fournissent périodiquement des références à des documents sources. Les index signalétiques ne fournissent que les références bibliographiques, alors que les index analytiques incluent un résumé des documents.
Une recherche dans le catalogue de la bibliothèque est ensuite nécessaire pour savoir si celle-ci possède les titres de périodiques repérés dans les index.
Ces index peuvent couvrir des documents aussi variés que les articles de périodiques, les brevets, les comptes rendus de conférences, les documents audiovisuels, les œuvres d’art, les publications statistiques, les rapports et les thèses de doctorat.
Exemple. Bibliographies de bibliographies : Bibliographie Index : A Cumulative Bibliography of Bibliographies.
Index de documents audiovisuels : Catalogue de films et vidéos (Office national du film).
Statistiques : Index to International Statistics.
Thèses : Dissertation Abstracts.
À LA BONNE ADRESSE
- ♦ « GIRI-2 : Guide des indispensables de la recherche dans Internet. »
- ♦ Guide conçu par le Sous-comité des bibliothèques de la Conférence des recteurs et principaux des universités du Québec et qui regroupe des ouvrages de référence en ligne. Les ressources y sont classées selon 32 rubriques qui vont de « banque de données » à « université », en passant par « carte ou atlas » et « statistique ».
- ♦ Quels types de documents permettent de se familiariser avec un sujet méconnu, d’amorcer une recherche ou de préciser un sujet ?
- ♦ 🆁 Les ouvrages de référence.
- ♦ Qu’est-ce qu’un index analytique ?
- ♦ 🆁 C’est un index qui contient des références bibliographiques ainsi que les résumés (abstacts) des documents.
- ♦ Peut-on trouver des articles de périodiques à l’aide d’un catalogue de bibliothèque ?
- ♦ 🆁 Non. La recherche d’articles de périodiques doit se faire à l’aide de bases de données ou d’index de périodiques.
- ♦ Est-il requis de citer ses sources lorsque l’on paraphrase un auteur ?
- ♦ 🆁 Oui, toujours. Que l’on cite mot à mot ou que l’on reprenne en ses propres termes une idée développée par un autre, on se doit d’indiquer d’où provient l’emprunt.