C'est l’Indignation totale des Quotidiens dans la Revue De Presse Du 7 Septembre 2022 à propos Du Bail Octroyé À Un Privé Sur Un Terrain De L’Etat. Pour leur édition de mercredi, les quotidiens ont commenté le bail octroyé, selon eux, à la société Sertem Properties sur un terrain de cinq hectares de l’Ecole supérieure d’économie appliquée (ESEA), une opération jugée scandaleuse pour beaucoup d’entre eux.
Bail Octroyé À Un Privé Sur Un Terrain De L’Etat Revue De Presse Du 7 Septembre 2022
‘’Sertem Properties vient de bénéficier d’un bail de 8.600 mètres carrés à Mermoz, dans l’assiette foncière de l’Ecole supérieure d’économie appliquée (…) Au-delà du domaine universitaire qui est ainsi grignoté, c’est le très bas prix de location qui intrigue’’, lit-on dans Libération.
Selon le même journal, la Commission de contrôle des opérations domaniales, un organisme de l’Etat, a donné un avis favorable au bail en question à la suite d’une consultation à domicile de ses membres.
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Le sujet fait croire au journal Tribune que ‘’les scandales fonciers sont récurrents au Sénégal’’. ‘’Cette attribution (…) survient dans un contexte où la capacité d’accueil de l’UCAD est largement dépassée’’, ajoute Tribune.
Forfaiture administrative privilégiant les intérêts privés d’un promoteur immobilier
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES), qui réunit des enseignants des universités publiques sénégalaises, ‘’exige l’annulation immédiate de ce qu’il considère comme une forfaiture administrative privilégiant les intérêts privés d’un promoteur immobilier’’, note Tribune.
A noter que l’ESEA est rattachée à l’UCAD, l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, depuis quelques années.
‘’L’intégrité de l’ESEA ne sera pas violée’’, écrit Vox Populi en citant le ministre de l’Enseignement supérieur, Cheikh Oumar Anne.
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‘’Quiconque a un bail ou une autorisation de construire ne peut pas exploiter ce terrain parce que c’est un titre foncier appartenant à l’Etat du Sénégal’’, argue M. Anne.
En octroyant à la société Sertem Properties un bail sur une partie de l’ESEA, ‘’l’Etat accentue la polémique’’ sur la cession de ses terres, estime Sud Quotidien.
‘’L’Etat brade ses terres pour financer ses projets’’, affirme-t-il, rappelant que la cession d’une partie de l’hôpital Aristide-Le-Dantec suscite la polémique, depuis plusieurs semaines.
L’info annonce que le SAES envisage ‘’le boycott de la rentrée universitaire prévue le 3 octobre 2022 et la paralysie du système universitaire’’, en guise de protestation contre le bail octroyé à Sertem Properties par la Commission de contrôle des opérations domaniales.
Le Soleil et Le Vrai Journal réservent leur une à la cherté des prix des produits de consommation courante.
‘’Les prémices d’une baisse’’, titre le premier, ajoutant que ‘’le ministère du Commerce (…) a fait état d’indices allant dans le sens d’une stabilisation, voire d’une baisse des prix’’. C’était lors d’une réunion du Conseil national de la consommation, qui a eu lieu mardi.
‘’Silence coupable des centrales syndicales’’
Le Vrai Journal dénonce ‘’le silence coupable des centrales syndicales’’ sur la flambée des prix et la ‘’crise’’ des entreprises. ‘’Ces privilèges qui réduisent les SG (secrétaires généraux des syndicats) au silence’’, ajoute-t-il. Le Vrai Journal estime que certains leaders de centrales syndicales ferment les yeux sur les difficultés sociales à cause de postes à responsabilités et de subventions offerts par les pouvoirs publics.
L’As évoque le décès de l’imam Alioune Badara Ndao, sorti de l’anonymat par un procès pour des faits de terrorisme en 2018. ‘’Le mollah de Kaolack rejoint son Seigneur’’, titre L’Observateur révélant, pour sa part, que le guide religieux a légué un document écrit de sa main à la Ligue des imams et prédicateurs du Sénégal, pour la mise en œuvre d’un ‘’plan de développement et d’autonomisation des daara’’, les écoles coraniques.
‘’L’imam Ndao meurt en paix, libre et blanchi’’, écrit L’info en souvenir du procès de l’homme décrit dans L’Observateur comme un ‘’musulman exemplaire’’.
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EnQuête s’est intéressé à la ‘’judiciarisation des erreurs médicales’’, qu’il considère comme ‘’un couteau à double tranchant’’. ‘’On assiste à une judiciarisation à outrance des erreurs ou supposées erreurs médicales’’, fait remarquer le journal.
Un juriste interrogé par EnQuête tient à rappeler que ‘’le médecin n’a pas une obligation de résultat’’. ‘’Il a juste une obligation de moyens’’, précise-t-il.
Selon Bés Bi Le Jour, deux mort-nés ont été dénombrés à Kédougou (sud-est), en ‘’conséquence de l’arrestation’’ de trois employés du centre de santé de cette ville.
Arrêtés à la suite de la mort en couches d’une femme et inculpés pour homicide involontaire et complicité d’homicide involontaire, trois employés dudit établissement de santé ont été placés sous contrôle judiciaire. Ils ont été arrêtés pendant quelques jours.
Concernant la politique, WalfQuotidien affirme que le Parti socialiste et l’APR, la formation politique de Macky Sall, en sont arrivés au ‘’temps du chantage’’.
‘’Au Parti socialiste, on ne veut plus se contenter de la portion congrue au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Des voix s’élèvent pour [réclamer] la reprise en main du parti’’, explique-t-il.
‘’Le PDS dévore-t-il ses soldats ?’’
Kritik’ est d’avis que ‘’la nouvelle législature (…) risque d’être celle de toutes les ruptures’’. ‘’Rupture dans le profil comme sur les enjeux, une véritable révolution aussi, avec la cohabitation sourde qui va animer les débats parlementaires’’, ajoute-t-il.
‘’Le PDS dévore-t-il ses soldats ?’’ s’interroge Le Témoin Quotidien.
‘’De nombreux observateurs politiques se demandent si l’armée libérale (le PDS) du général Abdoulaye Wade dévore ses soldats en temps de guerre, ou alors ce sont des soldats traitres qui se laissent dévorer’’, poursuit le journal.
Il dresse une longue liste de militants, dont des anciens ministres et députés, qui ont tous démissionné du PDS en ‘’empruntant la voie qui semblait être financièrement la plus réaliste’’.
Le député-maire de Dakar, Barthélémy Dias, tente d’obtenir le ‘’désistement’’ d’Ahmed Aïdara, le député-maire de Guédiawaye, qui prétend, comme lui, se faire élire président de l’Assemblée nationale, selon Le Quotidien.
‘’Le plus risible, ajoute le même journal, c’est que tous ceux qui tenaient Ahmed Aïdara pour quantité négligeable sont obligés de lui faire les yeux doux pour le convaincre de ne pas mettre du sable dans leur couscous.’’
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