Allocution de Emmanuel Macron en Israël en résume 5 points forts. Quelques heures après avoir réuni les chefs de parti à l'Élysée, Emmanuel Macron s'est rendu en Israël où il s'est adressé aux Français et au monde entier , ce lundi 24 octobre. Ce qu'il faut retenir de l'allocution d'Emmanuel Macron.
Allocution de Emmanuel Macron en Israël en résume 5 points forts
Dès le début de son allocution, le chef de l'État a apporté son soutien au peuple israélien, frappé samedi 7 octobre par des attaques du Hamas.
« Nous partageons le chagrin d'Israël. Nous pensons à ce peuple encore dans l'épreuve et le deuil », a affirmé Emmanuel Macron en rappelant les principaux actes attribués au Hamas. « Nous pensons à ce peuple, encore dans l'épreuve. »
Ce qu'il faut retenir de l'allocution d'Emmanuel Macron :
- - Avec 30 morts français, l'attaque du 7 octobre constitue "une page noire de notre propre histoire", a déploré le chef de l'État aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
- - Emmanuel Macron appelle à ce que la coalition contre le groupe État islamique "puisse lutter aussi contre le Hamas".
- - Il souhaite également une "relance décisive du processus politique avec les Palestiniens".
- - Il se rendra mardi après-midi à Ramallah, en Cisjordanie, où il rencontrera la président palestinien Mahmoud Abbas.
- - Neuf otages français sont toujours détenus par le Hamas, une "priorité" pour la France
Emmanuel Macron appelle l'Iran et ses alliés à "ne pas prendre le risque d'ouvrir de nouveaux fronts"
Le président français a aussi appelé "le Hezbollah, le régime iranien, les Houthis au Yémen" à "ne pas prendre le risque inconsidéré d'ouvrir de nouveaux fronts", alors que la situation est très tendue à la frontière avec le Liban.
Après l'attaque sans précédent perpétrée le 7 octobre par le Hamas contre Israël, Emmanuel Macron a dit redouter "une conflagration régionale dont chacun sortirait perdant".
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Il a également appelé "l'attention de chacun sur les actes de quelques-uns à l'égard de civils palestiniens dont la violence menace de propager le feu à la Cisjordanie aussi".
Emmanuel Macron confirme se rendre à Ramallah, en Cisjordanie, mardi après-midi
Le président français a par ailleurs confirmé mardi après-midi se rendre à Ramallah, en Cisjordanie, où il devrait rencontrer le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Il rencontrera aussi, mercredi, des dirigeants du Proche-Orient, a-t-il annoncé.
Emmanuel Macron appelle à une "relance décisive du processus politique avec les Palestiniens"
Le président de la République juge que "la sécurité d'Israël ne peut être durable sans une relance décisive du processus politique avec les Palestiniens".
"La cause palestinienne, elle doit être entendue avec raison (...). Je serai demain avec plusieurs dirigeants de la région pour aussi très concrètement avancer sur l'agenda que nous nous sommes donné", a-t-il annoncé.
La libération des otages est une "priorité de la France", réitère Emmanuel Macron
"Tous les otages doivent être libérés", réaffirme Emmanuel Macron. "C’est pour la France une priorité", assure-t-il, rappelant que neuf Français sont actuellement otages du Hamas.
Emmanuel Macron exprime "toutes les condoléances de la France"
Emmanuel Macron témoigne "toutes les condoléances de la France", un "pays ami", d’une nation qui, comme vous a "connu la sauvagerie", affirme-t-il en référence aux multiples attentats islamistes perpétrés en France.
Le Premier ministre israélien tient une conférence de presse commune avec le président Emmanuel Macron
Benjamin Netanyahu dénonce les "crimes barbares" du Hamas et met en garde contre le groupe islamiste qui "menace" la paix dans la région et dans le monde.
Le Hamas est coupable de "double crime contre l’humanité", poursuit le Premier ministre israélien, qui pointe les crimes contre le peuple israélien et ceux contre les civils palestiniens, parlant de "boucliers humain".
"Trop, c'est trop" : l'émir du Qatar s'en prend aux soutiens d'Israël
L'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, s'en est pris mardi aux pays qui soutiennent Israël dans la guerre entre ce pays et le Hamas, affirmant qu'Israël a reçu une "autorisation pour tuer".
Des pays occidentaux, les États-Unis en tête, ont affiché leur soutien à Israël et affirmé son droit à se défendre après l'attaque sanglante lancée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien contre le territoire israélien.
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"Nous disons que trop c'est trop", a déclaré cheikh Tamim à l'ouverture d'une session du Majlis al-Choura, le Conseil consultatif de son pays. "Il est anormal qu'Israël reçoive un feu vert et une autorisation pour tuer", a-t-il ajouté.
L'essentiel de la veille :
- Le mouvement islamiste palestinien Hamas a affirmé, lundi, avoir libéré deux femmes enlevées lors de son attaque sur le territoire israélien le 7 octobre et détenues à Gaza.
- Au moins 5 087 personnes, dont 2 055 enfants, sont mortes depuis le début des bombardements israéliens sur la bande de Gaza.
- En Israël, plus de 1 400 personnes ont été tuées, en majorité des civils au premier jour de l'attaque.
- Un troisième convoi d'aide est entré dans la bande de Gaza par le terminal égyptien de Rafah.
Avec AFP, Reuters et AP
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