juin 30, 2025

Discours Historique de Bassirou Diomaye Faye à Séville : Le Coup de Poing qui Fait Trembler la Finance

"L'heure de la souveraineté a sonné !" Discours CHOC à Séville ! Les 4 Points Chocs du Discours de Faye sur la Finance Mondiale. Le Président Faye déclare la guerre au système financier. Le discours puissant de Bassirou Diomaye Faye à Séville qui défie la finance mondiale. Un moment historique pour l'Afrique à lire absolument. Dette, FMI, agences de notation... Découvrez son plan en 4 points qui fait trembler l'ordre mondial.

Discours Historique à Séville : Le Président Faye Déclare la Guerre au Système Financier Mondial !

4 Points Chocs du Discours de Faye sur la Finance Mondiale (2)

Ce 30 juin 2025 restera peut-être dans les annales comme le jour où un vent nouveau a soufflé sur la finance mondiale.

À Séville, lors de la 4ème Conférence internationale sur le financement du développement, le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, n'a pas fait de la figuration.

Devant un parterre de Chefs d’État et de dirigeants des plus grandes institutions mondiales, il a livré un discours d'une rare intensité, véritable réquisitoire contre un ordre économique jugé obsolète et prédateur.

4 Points Chocs du Discours de Faye sur la Finance Mondiale

Loin des discours diplomatiques convenus, le Président sénégalais a livré un véritable plaidoyer pour une refonte radicale de l'ordre économique mondial.

Oubliez la langue de bois : Bassirou Diomaye Faye a mis les pieds dans le plat, pointant du doigt les injustices systémiques et les acteurs qui, selon lui, maintiennent les pays du Sud dans une spirale d'endettement et de dépendance.

Un discours audacieux qui résonne déjà bien au-delà des murs de la conférence de Séville et que votre site d'actualité, Kafunel, se devait de décrypter pour vous.

1. Réforme de la Gouvernance Mondiale : "Corriger les déséquilibres hérités du passé"

Le premier missile a été lancé contre les piliers mêmes du système : le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale. Pour le Président Faye, ces institutions de Bretton Woods fonctionnent encore sur un logiciel hérité de l'après-guerre, un logiciel qui ne correspond plus aux réalités du XXIe siècle.

"Le Sénégal soutient l’appel pour une gouvernance économique mondiale plus inclusive, et plus équitable, y compris par une participation plus conséquente des pays du sud dans le processus décisionnel."

Pourquoi c'est crucial ?

Pendant des décennies, les décisions qui impactent l'économie de milliards de personnes dans les pays du Sud ont été prises par un cercle restreint de nations.

Ce que demande le Président Faye, ce n'est pas la charité, mais une place à la table des décisions. C'est la fin du "paternalisme économique" et l'avènement d'un véritable partenariat. Il s'agit d'une demande de souveraineté pure et simple.

Astuce : Suivez les débats du FMI et de la Banque Mondiale en direct sur leurs sites officiels pour vous forger votre propre opinion !

2. Agences de Notation : Le Carton Rouge du Président Faye

C'est peut-être le point le plus technique, mais aussi le plus explosif de son intervention. Les agences de notation (comme Moody's, S&P, Fitch) sont ces entités privées qui donnent des "notes" aux pays. Une bonne note permet d'emprunter de l'argent à bas prix. Une mauvaise note, et les taux d'intérêt s'envolent, étranglant l'économie du pays.

Le Président Faye accuse frontalement :

" appelle à une révision des critères de notation des agences d’évaluation dont les méthodes et les pratiques renchérissent considérablement les conditions d’accès au crédit et de remboursement."

Pourquoi c'est une bombe ?

De nombreux experts estiment que ces agences ont des critères opaques et souvent biaisés contre les pays africains, perçus comme systématiquement plus "risqués".

En demandant une révision de ces méthodes, le Président Faye s'attaque à un outil de pouvoir financier colossal qui peut faire ou défaire l'avenir économique d'une nation.

Il dénonce une forme de prophétie autoréalisatrice : on vous note mal parce qu'on pense que vous êtes risqué, ce qui rend votre crédit plus cher, ce qui vous met réellement en difficulté et "prouve" que vous étiez risqué. Un cercle vicieux.

Conseil Pratique : Cherchez la "notation souveraine" de votre pays sur les sites de Moody's, S&P ou Fitch pour comprendre comment les financiers internationaux voient son économie.

3. Tolérance Zéro pour l'Évasion Fiscale : La Fin de la Récréation

Le troisième front ouvert par le Chef de l'État sénégalais est celui de la justice fiscale. Le message est d'une clarté limpide : les multinationales qui exploitent les ressources et les marchés en Afrique doivent y payer leur juste part d'impôts.

" s’assurer que l’impôt soit acquitté là où la richesse est créée, c’est-à-dire dans les pays où les compagnies mènent leurs activités et tirent leurs profits."

Pourquoi c'est un game-changer ?

Chaque année, des milliards de dollars échappent aux coffres des États africains à cause de montages fiscaux complexes. Cet argent, qui pourrait financer des hôpitaux, des écoles ou des routes, s'évapore vers des paradis fiscaux.

En soutenant activement la création d'une Convention-cadre de l'ONU sur la coopération fiscale, le Sénégal et d'autres pays du Sud tentent de reprendre le contrôle de leurs propres recettes fiscales. C'est un combat direct pour l'autofinancement de leur développement.

Action Citoyenne : Interpellez vos élus sur les mesures prises pour lutter contre l'évasion fiscale des multinationales dans votre pays.

4. La Dette : Mettre Fin à l'Étranglement

Enfin, le Président Faye a abordé le sujet douloureux de la dette, qu'il qualifie de "poids écrasant". Sa proposition est révolutionnaire : mettre en place des "clauses de suspension automatique en cas de choc".

Concrètement, ça veut dire quoi ?

Imaginez un pays frappé par une sécheresse, une pandémie ou une crise économique mondiale. Au lieu de devoir continuer à rembourser sa dette au péril de sa population, le remboursement serait automatiquement mis en pause.

Cette mesure de bon sens permettrait aux nations de respirer et de concentrer leurs ressources sur l'urgence, sans s'enfoncer davantage dans la crise. C'est une demande de flexibilité et d'humanité dans un système financier souvent rigide et implacable.

Conclusion : Plus qu'un Discours, une Feuille de Route pour la Souveraineté

Le discours du Président Bassirou Diomaye Faye à Séville n'est pas une simple allocution. C'est un manifeste. C'est l'affirmation d'une nouvelle génération de dirigeants africains, décomplexés, pragmatiques et déterminés à changer les règles d'un jeu qu'ils estiment truqué.

En s'attaquant de front à la gouvernance mondiale, aux agences de notation, à l'évasion fiscale et au fardeau de la dette, il ne demande pas l'aumône, mais la justice et le respect. Il trace une voie pour un développement fondé sur la souveraineté, la solidarité et l'action.

Le monde a-t-il écouté ? L'avenir nous le dira. Mais une chose est sûre, un message fort a été envoyé depuis Séville.

Et vous, que pensez-vous de cette prise de position forte ? Ce discours peut-il réellement changer la donne pour l'Afrique ? Partagez votre opinion en commentaire et diffusez cet article pour que le débat grandisse !