ALERTE : La bombe à retardement au cœur du pouvoir sénégalais – Faye le "calme", Sonko le "combatif"... Jean Bandiaky tire la sonnette d'alarme sur RFI

Le Sénégal face à un "théâtre d'ambitions concurrentes" ? Jean Bandiaky tire la sonnette d'alarme sur RFI en s'appuyant sur les 5 signes que la relation Faye-Sonko menace le Sénégal. Les dessous de la relation tendue entre le Président et son Premier ministre. Analyse choc des tensions entre le président Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. Le parti Pastef risque-t-il l'éclatement ? L'opposition est en embuscade.

ALERTE : La bombe à retardement au cœur du pouvoir sénégalais – L’inévitable explosion entre Faye et Sonko ?

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Le Sénégal retient son souffle. Derrière l’image d’unité affichée au lendemain de la victoire historique du 24 mars, une fracture profonde menace de faire imploser le duo au sommet de l’État.

Une inquiétude formulée à haute voix par le journaliste Jean Bandiaky sur RFI ce 14 juillet 2025, qui met en lumière ce que beaucoup redoutaient : la relation entre le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko est-elle une force ou une faille sur le point de céder ?

5 signes que la relation Faye-Sonko menace le Sénégal

L'analyse est sans concession et soulève le voile sur un paradoxe politique majeur. Nous avons d'un côté un Président, Bassirou Diomaye Faye, dont la posture incarne le calme, la méthode et la conciliation.

De l'autre, un Premier ministre et leader charismatique du Pastef, Ousmane Sonko, connu pour son tempérament de feu, sa communication directe et son style combatif.

Cette dualité, présentée au départ comme une complémentarité, pourrait bien être le catalyseur d'une crise sans précédent, transformant une cohabitation inédite en un champ de bataille d'ambitions personnelles. Le risque n'est plus théorique ; il est devenu palpable.

Le Duel des Caractères : Le Sage contre le Guerrier

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Pour comprendre la situation actuelle, il faut analyser les deux hommes qui tiennent les rênes du pouvoir. Leurs styles ne sont pas seulement différents, ils sont fondamentalement opposés, créant des frictions désormais visibles.

Bassirou Diomaye Faye : La force tranquille. Élu sur la promesse d'une gouvernance sobre et apaisée, le président Faye cultive une image de rassembleur. Ses prises de parole sont rares, mesurées, presque douces. Il incarne la légitimité institutionnelle, le garant de la stabilité, l'homme qui doit parler à tous les Sénégalais, y compris à ceux qui ne l'ont pas élu. Sa méthode est celle de la diplomatie et de la patience.

Ousmane Sonko : Le verbe haut. En tant que Premier ministre et président du Pastef, Sonko reste l'animal politique qui a galvanisé les foules. Son énergie est son moteur. Il est vif, tranchant, et n'hésite pas à monter au front pour défendre son projet. Il est le leader du "projet", celui qui doit s'assurer que les promesses de rupture sont tenues, quitte à bousculer l'ordre établi et les partenaires du Sénégal.

Ce contraste, qui aurait pu être une richesse, devient une source de préoccupation majeure. Chaque décision, chaque nomination, chaque discours peut être interprété à travers le prisme de cette opposition de styles, alimentant les rumeurs de dissension.

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"Un risque d'éclatement réel" : La mise en garde de Jean Bandiaky

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L'intervention du journaliste spécialiste en communication a l'effet d'un pavé dans la mare. En qualifiant le risque d'"éclatement au sein du parti Pastef" de "bien réel", Jean Bandiaky met des mots sur une angoisse diffuse. Il souligne un point crucial : le danger n'est plus confiné aux coulisses du pouvoir, il est désormais public.

"Le Sénégal vit un moment politique inédit. L’originalité de la cohabitation entre Diomaye et Sonko pourrait être une richesse, à condition qu’elle soit encadrée, régulée et mise au service du peuple. Sinon, elle risque de devenir un théâtre d’ambitions concurrentes qui affaiblirait l’élan populaire né du 24 mars."

– Jean Bandiaky, sur RFI, 14 juillet 2025

Cette déclaration est une véritable sonnette d'alarme. Elle suggère que si les deux têtes de l'exécutif ne trouvent pas un modus vivendi rapidement, l'appareil d'État pourrait se gripper. Le "théâtre d'ambitions" évoqué serait dévastateur pour un pays où les attentes sociales et économiques sont immenses.

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L'Opposition en embuscade : Prête à exploiter chaque faille

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Une crise au sommet du pouvoir serait une aubaine pour une opposition sonnée par la défaite de mars 2024. Chaque signe de tension, chaque couac de communication, chaque déclaration contradictoire est une munition pour ceux qui cherchent à affaiblir le nouveau régime. L'opposition n'aura qu'à pointer du doigt l'instabilité pour arguer que l'attelage Faye-Sonko est incapable de gouverner.

Le danger est double :

Déstabilisation politique : L'opposition pourrait exploiter les divisions pour bloquer des réformes clés au Parlement ou mobiliser une partie de l'opinion publique déçue.

Perte de crédibilité internationale : Les partenaires internationaux et les investisseurs ont horreur de l'incertitude politique. Une guerre des chefs au sommet de l'État sénégalais enverrait un signal extrêmement négatif.

L'Appel à la Responsabilité : Le Peuple avant les Égos

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Face à ce péril, l'appel de Jean Bandiaky à la "responsabilité des deux leaders" résonne avec force. Il ne s'agit plus d'une simple question de tempérament, mais de la survie du projet politique pour lequel des millions de Sénégalais ont voté. L'espoir de rupture et de changement ne peut être sacrifié sur l'autel des ambitions personnelles.

La solution passe par un dialogue mature, un respect mutuel des prérogatives de chacun et une communication unifiée. Le Président doit rester le garant de l'unité nationale, et le Premier ministre, le chef d'orchestre de l'action gouvernementale, mais les deux doivent jouer la même partition.

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Conclusion : Le Sénégal à la croisée des chemins

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En définitive, le tandem Faye-Sonko est face à son plus grand défi : prouver que deux personnalités opposées peuvent non seulement coexister, mais surtout collaborer pour le bien du Sénégal. L'élan populaire exceptionnel du 24 mars leur a confié un mandat clair, mais fragile.

Si l'harmonie n'est pas trouvée, la promesse d'un Sénégal nouveau pourrait se fracasser contre le mur des réalités politiques, laissant un peuple orphelin de ses espoirs.

La question n'est plus de savoir s'ils peuvent travailler ensemble, mais s'ils en ont la volonté. Le futur du Sénégal en dépend. Et vous, qu'en pensez-vous ? Partagez votre opinion en commentaire !