Les cartes SIM vont disparaître : par quoi va-t-on les remplacer ?

Les cartes SIM de nos smartphones sont amenées à disparaître. Pour économiser encore de l’espace, ARM travaille sur des SoC intégrant directement une minuscule iSIM dans la puce : il n’y aura donc plus besoin de s’embêter avec une nanoSIM classique.


Cette technologie devrait d’abord débarquer pour l’IoT (internet des objets) et permettra de connecter les appareils sans avoir besoin de passer par le WiFi. Les cartes SIM telles que nous les connaissons vont disparaître.

ARM travaille sur des designs de SoC intégrant directement une minuscule iSIM qu’on retrouverait donc sur la même puce que le processeur, rapporte The Verge.

Un gain d’espace substantiel quand on sait qu’une nanoSIM mesure 12,3 x 8,8 mm. Il s’agirait d’une évolution importante pour nos smartphones, qui pourraient alors se débarrasser de la fameuse slot SIM.

Les cartes SIM vont être remplacées 

Pour le moment, cette technologie se retrouvera sur d’autres appareils que les smartphones. Les premiers concernés seront les objets connectés, qui nécessitent jusqu’à présent une connexion WiFi pour fonctionner. Ils pourraient alors se connecter directement à la 4G puis à la 5G par ce moyen.

D’ailleurs, la 5G est attendue comme une révolution pour l’IoT (internet des objets). Ces SoC pourraient ensuite équiper les PC « Always Connected » Windows ARM pour finalement arriver dans nos smartphones. D’ailleurs, les cartes eSIM (embedded-SIM) sont un premier pas dans cette direction.

On peut les retrouver dans certaines tablettes, montres connectées ou même dans le smartphone Pixel de Google. Présente à l’achat de l’appareil, elle y reste durant toute sa durée de vie malgré les changements d’opérateur.

Les eSIM devraient d’ailleurs se populariser et les iSIM devraient être leur évolution. Reste à savoir comment les opérateurs vont accueillir l’adoption de ces nouvelles technologies : les infrastructures devront certainement évolué si de plus en plus d’appareils sollicitent leurs réseaux.

On peut aussi se demander si les fondeurs vont suivre le mouvement et lancer en masse la production de telles puces. ARM estime que les premières devraient arriver dès la fin d’année 2018.

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