La cérémonie de présentation du livre du chef de l’Etat Macky Sall, "Le Sénégal au cœur", et l’élection présidentielle du 24 février 2019 sont les principaux sujets abordés par les quotidiens reçus mercredi à l’APS.
Au sujet du livre "Le Sénégal au cœur", L’As affiche à sa Une : "Macky Sall solde ses comptes". Et le journal de mettre en exergue les propos du chef de l’Etat sur ses origines : "Je suis issu d’une lignée de guerriers qui préfèrent mourir plutôt que de perdre la face".
Vox Populi reprend également le chef de l’Etat à sa Une : "Je suis issu d’une lignée de guerrier". "On a voulu me présenter pour ce que je ne suis pas, pour des raisons politiques", dit Macky Sall. En 2016, des propos de l’ancien chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade sur les origines sociales de son successeur avaient suscité une indignation au sein de l’opinion.
Pour Macky Sall, "il y a eu une volonté de destruction qui n’a d’égale que de la haine, la cupidité. Je me suis rendu compte que je n’étais pas assez connu. Par mes origines, ma personnalité (…) j’ai estimé que le temps était venu de parler de moi".
Selon Source A, "Macky Sall rétablit la vérité et étrille son accusateur, près de trois ans après avoir été accusé par Me Wade d’esclave (….)".
Parlant de la cérémonie de présentation du livre "Le Sénégal au cœur", La Tribune estime que Macky Sall était "dans le temps électoral". Selon le journal, le chef de l’Etat qui "regrette de n’avoir pas assez mené de réformes" au cours de son mandant "en promet plus en cas réélection".
Le Quotidien note que l’élection présidentielle était "au cœur" de la cérémonie de présentation du livre du chef de l’Etat qui a déclaré : "Nous devons gagner Dakar en 2021-2022, l’emploi sera la priorité des priorités".
En politique, Sud Quotidien fait état d’une "menace d’hypothèque" sur la présidentielle de février à cause du problème de retrait des cartes d’électeur.
"(…) la non disponibilité de la carte d’électeur pour des centaines de milliers de citoyens (presque 460 000 cartes en souffrance dans les centres de distribution, selon le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye) semble jeter une sorte d’hypothèque sur une échéance électorale où les acteurs ne lésinent pas sur les coups", écrit Sud.
En perspective de la présidentielle de février, Source A signale que le Front de résistance nationale (opposition) tient un "conseil de guerre" ce mercredi sur les parrainages des candidats. L’opposition, explique la publication, met en cause "des proches de Macky Sall qui auraient déposé des fiches de parrainage avec comme seul objectif de vouloir faire annuler des dossiers de parrainage de certains candidats (…)".
Enquête présente "les 7 vigies" qui vont superviser les opérations de contrôle des listes de parrainage. Le journal qui parle de "profils qui rassurent" écrit : "Sur demande d’une partie de la société civile, le Conseil constitutionnel a accepté et dévoilé, hier, les personnalités neutres qui joueront les rôles de superviseurs et de facilitateurs dans le déroulement du processus de contrôle des opérations liées au parrainage".
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