Les enseignants Ivoirens ne lèvent pas leur mot d’ordre de grève


En Côte d’Ivoire, premier jour des discussions entre le gouvernement et les enseignants du primaire et du secondaire. Malgré plusieurs avancées en 2018, ces derniers entament aujourd’hui leur quatrième semaine de grève pour demander l’amélioration de leurs conditions de travail, la revalorisation de leurs indemnités de logement et d’autres primes. En attendant, et pendant les congés de février, le mot d’ordre de grève est toujours en vigueur.

A la veille d’une quatrième semaine de grève, les enseignants du primaire et du secondaire ont finalement entamé des discussions avec le gouvernement. Ils réclament entre autres : la fin du travail le mercredi et la revalorisation de leurs primes.

« Concernant les cours du mercredi, je pense que les discussions étaient très tendues. Chaque camp est resté campé sur sa position. Nous qui ne voulons plus de cours le mercredi, les représentants du ministre ne nous ont pas dit oui, on est prêts à accepter vos positions. Donc c’est la prudence que nous observons dans tout ce que nous sommes en train de faire », explique David Bli Blé, porte-parole de l’intersyndicale pour le primaire.

Les autorités dénoncent la violation de la trêve sociale

Du côté de l’Education nationale, on juge qu’il est « trop tôt » pour s’exprimer. Il y a quelques jours, la ministre, absente hier, dénonçait une violation de la trêve sociale signée en 2017 : « L’article 5 de cet accord dit que les nouvelles préoccupations doivent être analysées. Malheureusement, depuis trois ans, nous portons des préoccupations auprès du ministère de l’Education nationale qui n’apporte pas de solution. »


Les ateliers devraient se poursuivre jusqu’au 27 février. Selon les syndicats, la journée d’aujourd’hui sera consacrée à la question des indemnités de logement.

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