S'agissant de la connectivité du Guépard, « nous retrouvons évidemment, en termes de militarisation, tout l'armement, avec deux bras d'armement de chaque côté, qui pourront emporter des armements axiaux et d'autres types.
En sabord, vous retrouverez des mitrailleuses ». L'avionique est aussi modifiée de manière à disposer d'un système de mission, avec une situation tactique qui offre l'occasion de savoir comment les forces se positionnent.
« Cette avionique de dernière génération est développée par Thales », révèle la directrice du programme HIL, nous confirmant ainsi que le ministère s'est entouré des groupes les plus pointus pour concevoir son futur appareil amiral.
« UNE VOLONTÉ DE MAÎTRISER LES COÛTS DE SOUTIEN »
Le coût du Guépard n'est en tout cas pas encore été arrêté. « Il le sera lors du lancement en réalisation », nous dit Emeline.
Sans évoquer de manière explicite une quelconque économie, il est possible que l'État français ait décidé de mener sa barque intelligemment.
« L'élément majeur de ce programme est le fait de vouloir disposer d'une flotte unique pour toutes les armées. Ce choix fut dicté par une volonté de maîtriser les coûts de soutien, donc nous allons pouvoir, grâce à ce choix, mutualiser tout le système de soutien, partager des moyens comme la formation, qui sera interarmées ».
Le Bourget aura été l'occasion pour la direction générale de l'armement de présenter aux forces armées ce que sera leur futur hélicoptère, qui viendra remplacer les cinq flottes d'anciennes générations, qui continueront malgré tout à voler tant qu'elles ne seront pas remplacées par le Guépard.