Angela Merkel a prononcé le 31 décembre ses derniers vœux pour l'an 2021 en tant que chancelière.
La chancellière allemande Angela Merkel ne sera pas candidate à sa succession lors des législatives de septembre prochain et quittera le pouvoir après quatre mandats.
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Ce départ rebat les cartes politiques même si la chancellerie a de bonnes chances de rester entre les mains des chrétiens-démocrates.
Le départ d’Angela Merkel à l’automne constitue une césure politique comparable à celle de 1998 avec le départ d’Helmut Kohl, également après 16 années au gouvernement.
Mais Angela Merkel est la première dirigeante allemande à partir de sa propre volonté. En conséquence, aucun parti ne disposera du bonus que peut procurer l’exercice du pouvoir.
2021, une année électorale allemande hors normes sans Angela Merkel
Les chrétiens-démocrates qui caracolent en tête aujourd’hui dans les sondages grâce la popularité d’Angela Merkel ne sont pas assurés de conserver leur avance.
Un président de la CDU sera désigné à la mi-janvier entre trois prétendants. Le gagnant sera-t-il aussi candidat à la chancellerie ou bien le Bavarois Markus Söder, très populaire, s’imposera-t-il à droite ?
Les sociaux-démocrates ont eux été les premiers à désigner leur candidat, le ministre des Finances Olaf Scholz. Mais le parti stagne toujours dans les sondages.
Si les Verts devaient à l’arrivée être le premier parti de gauche, ce résultat constituerait aussi une césure politique.
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Les écologistes veulent après 16 ans dans l’opposition revenir au gouvernement. Une alliance avec les chrétiens-démocrates à l’échelle nationale serait aussi une première.
Quatre élections régionales au printemps serviront de test avant les législatives du 26 septembre.