Test NVIDIA Shield Android TV 2019 : le caméléon à l'assaut de votre salon - Partie 5


menuSommaire
1.Le (re)test 2019
2.(2015) Introduction & boîtier
3.(2015) Technique et premiers contacts
4.(2015) Android TV, considérations d'installation et télécommande
5.(2015) A l'usage
6.(2015) Gaming et GeForce Now
7.(2015) Conclusion




La Shield Android TV à l'usage


Ce qui frappe, c'est sa réactivité. La box de NVIDIA est véloce, vraiment véloce, et répond instantanément. Le lancement des apps est un pur bonheur, comparativement aux souffrances que certains téléviseurs connectés nous infligent, et il est bien plus rapide de lancer Netflix et d'accéder à son catalogue sur la Shield Android TV que sur sa Xbox One par exemple. 

Une comparaison qui tourne également à l'avantage de la Shield face à la génération actuelle d'Apple TV, qui est pourtant l'une des interfaces Netflix les plus rapides du moment. Et regarder ses séries en 4K est non seulement pleinement fonctionnel, mais également plaisant. 

Dommage toutefois que le catalogue 4K de Netflix soit si restreint, mais c'est un autre débat. Dans tous les cas on trouvera quelques séries comme Blacklist ou Narcos et l'on est surpris de constater que même en utilisant des CPL (tout de même des modèles puissants) entre la box et la Shield Android TV le flux Netflix est sans accroc aucun en 4K.

Android TV étant finalement assez simple, la navigation se fait de manière intuitive dans l'interface même si le passage de la manette NVIDIA, livrée par défaut, à la télécommande peut parfois dérouter. 

Clairement, la manette Shield livrée avec la Shield Android TV a été pensée pour les Shield Tablet, non la console. Du coup, on perd par exemple la zone tactile dédiée au contrôle de la souris qui devient ici inutile. 

Le bouton microphone, dédié à Google Now et clairement matérialisé comme tel sur la télécommande est remplacé par le bouton au logo NVIDIA vert de la manette. Précisons au passage que l'on peut associer plusieurs manettes pour jouer à plusieurs notamment.

Lors de nos tests, nous avons tenté d'appairer, avec succès, un clavier Bluetooth avec souris intégrée, à l'appareil. C'était un DiNovo Mini de Logitech : dès son association un curseur apparaît à l'écran. 

On se passera volontiers du curseur de souris dans son salon, en revanche, le véritable clavier peut remplacer avantageusement le clavier virtuel Android TV.


Et puisque nous parlons clavier, sachez que la Shield Android TV reconnaît nativement les claviers filaires USB mais également les claviers sans fil avec un dongle comme l'Unifying du Logitech K830 : dans ce cas de figure on a non seulement le clavier sur l'interface Android TV mais également la souris (le K830 regroupe un clavier et un touchpad). 

Le fabricant suisse, Logitech, dont nous parlons décidément beaucoup dans ce test propose qui plus est dans sa base de données Harmony une configuration prédéfinie pour la Shield Android TV : en quelques clics depuis l'app Harmony, on ajoute la commande de la Shield Harmony TV à son Harmony.


La lecture des médias stockés sur NAS ou clé USB (exFAT et NTFS notamment) ne nous a posé aucun souci. Kodi fonctionne comme attendu et avale à peu près tout et propose bien un mode passthrough

Nous avons pu lire avec succès des fichiers MKV 1080p encodés en H.264 High Profile avec un débit de 4 à 9 Mo/s notamment. Plex est aussi opérationnel et nous avons eu ici quelques coupures en lecture, mais difficile de savoir quel élément de la chaîne en était responsable : le serveur, le fichier, ou la transmission par CPL à la Shield Android TV.


Dans tous les cas, la box nous a littéralement bluffé par ses capacités média : excellente avec Netflix, elle excelle en Media Center et rend notre PC de salon inutile... lent, gros et encombrant.


La prise en charge du Cast est au menu et l'on peut diffuser sur la Shield Android TV ses contenus médias depuis son smartphone, tablette ou PC, mais aussi la page web en cours d'affichage sur Chrome via le complément Cast disponible sur le Chrome web store. 

Mais attention le casting d'une page web aura pour effet d'interrompre votre lecture musicale depuis Google Music par exemple alors que la navigation dans la page se fera toujours depuis le PC/Mac qui la diffuse : les contrôles ne sont pas transmis à la Shield Android TV. 

Petite précision au passage, Google propose bien avec son extension Cast pour Chrome le partage d'écran : vous pouvez alors diffuser l'entièreté de votre bureau sur la Shield Android TV.


Il y a bien quelques bugs, mais aucun d'eux n'est véritablement bloquant : du bruit aigu que Kodi nous a soudainement sorti en lecture d'un MKV en mode passthrough alors que toute la chaîne HDMI était fonctionnelle (un redémarrage a corrigé le souci) à l'affichage d'écrans flashy où le blanc était remplacé par du rose et le noir par du vert (éteindre/rallumer l'amplificateur fut la solution, non les multiples redémarrages de la Shield), NVIDIA et Google ont encore du travail dans la correction de bugs. 

À noter également quelques très rares claquements dans l'audio sur le canal ARC lors des visionnages Netflix en UHD. La traduction en français de l'interface est correcte mais pas totalement complète dès lors que l'on s'aventure un peu trop dans les menus. 

Et l'on ne goûte guère à cette Shield Android TV qui, en veille, continue de chauffer. Et avant de parler de veille précisons qu'à l'instar des clés Chromecast, sans interaction de votre part, la Shield Android TV se met à diffuser diverses photographies de paysages.


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