Test NVIDIA Shield Android TV 2019 : le caméléon à l'assaut de votre salon - Partie 3


menuSommaire
1.Le (re)test 2019
2.(2015) Introduction & boîtier
3.(2015) Technique et premiers contacts
4.(2015) Android TV, considérations d'installation et télécommande
5.(2015) A l'usage
6.(2015) Gaming et GeForce Now
7.(2015) Conclusion



La technique


Au cœur du boîtier, on retrouve une puce à architecture ARM maison, le fameux Tegra X1 avec ses quatre cœurs ARM 64 bits et sa partie graphique de génération Maxwell avec 256 cœurs CUDA. 

Autant dire qu'elle est plutôt bien armée côté SoC, aidée par 3 Go de mémoire vive. Évidemment, qui dit SoC puissant, dit ventilation et la Shield Android TV est bien dotée d'un système de refroidissement. 

Celui-ci a toutefois le très bon goût de s'avérer véritablement silencieux avec une fine grille au dos.


Ceci permet à la box de prendre en charge les formats vidéo VP9, H265 (y compris en profil Main 10) et H264 et ce, avec une définition atteignant l'Ultra HD, autrement (mais à tort) appelée 4K. 

Attention, le format Blu-ray 3D n'est pas géré, non que le matériel ne le supporte pas, mais ce n'est pas prévu pour l'heure par NVIDIA. 

Le support du son 5.1/7.1 (jusqu'au 24 bit 192kHz) est de mise et NVIDIA adopte une connectique HDMI 2.0. Le protocole HDCP est à jour en version 2.2 ce qui s'avère un atout pour éviter les limitations en 4K. En revanche, pas de sortie audio old school de type optique par exemple.


Avec un circuit Wi-Fi i802.11ac embarqué avec configuration MIMO 2x2 2.4 GHz et 5 GHz, la Shield Android TV intègre également un circuit Bluetooth 4.1. 

Le réseau filaire est de type Gigabit Ethernet. En façade, elle est équipée d'un récepteur infrarouge qui permet l'utilisation de télécommandes universelles dont les fameuses Harmony de Logitech (c'est bien vu !).

Concernant le stockage, la box offre de base 16 Go d'espace. Vous l'avez déjà lu, il est possible d'étendre cette capacité via le lecteur de cartes microSD embarqué : via un tour dans les réglages système Android, les applications installées à partir de ce moment-là le seront sur la carte SD, mais les téléchargements depuis les apps se feront toujours dans les 16 Go de la console, limitation Android oblige.


NVIDIA propose tout de même une version Pro de la Shield TV avec un disque dur hybride de 500 Go. Pas sûr que cela soit pertinent, car pour les gros consommateurs de vidéo, 500 Go c'est finalement assez peu pour stocker de la série ou du film.

Premiers contacts


La mise en route de la Shield Android TV est rapide : le boîtier démarre en un clin d'œil et le premier boot est l'occasion de saisir son compte Google et son mot de passe. 

Les comptes sécurisés par une double authentification semblent quelque peu mal gérés (plusieurs fois nous avons eu une page non disponible), mais avec un peu d'insistance on parvient à se connecter.



L'interface d'Android TV est réduite à sa plus simple expression : avec un fond d'écran NVIDIA, quelques tuiles, et un minimum d'applications préinstallées. 

NVIDIA fournit quatre raccourcis de son cru : GeForce Now, Shield Games (un store applicatif de jeux pensés pour Shield), GameStream et Netflix, l'application vers le célèbre service de streaming vidéo étant préinstallée. 

Autre app préinstallée pour les connaisseurs : Plex. Il s'agit ici d'une app qui permet la diffusion de contenu média depuis un serveur de stockage de fichiers, tel un NAS, avec au besoin, transcodage à la volée. Et l'on retrouve YouTube sur la box.


Les paramètres sont, pour l'heure, très peu nombreux et il n'est pas possible d'éteindre la Shield TV depuis l'interface, seulement de la mettre en veille ou la redémarrer. 

En veille, tous les périphériques USB connectés continuent de fonctionner puisqu'ils sont encore alimentés.



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